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BOLIVIE - Etape 12

Lorsque nous avons pris le bus à La Paz pour nous rendre à Potosi le 7 juillet au soir, nous ne savions pas que des mécontentements commençaient à se faire entendre à Potosi. Lors de notre arrivée le 8 juillet, bon nombre de boutiques étaient donc fermés, pratiquement pas de voitures à circuler en raison des routes barrées (pourtant notre bus à pu se rendre sans problème jusqu'à la gare routière). Les routes étaient barrées soit avec des cailloux soit avec le drapeau rouge et blanc représentant la région de Potosi.

Les Potosinos eux-mêmes étaient tranquilles, assis le long des trottoirs ils papotaient. Les enfants profitaient d'avoir la rue pour eux-seuls pour faire des courses de trotinette ou de petite voiture :)

Au début on s'est demandé si c'était un jour férié, mais on nous a ensuite expliqué que la grève débutait !

POTOSI 3/3

LA GREVE GENERALE

La télé était là pour suivre ça !

QUELLES SONT LES REVENDICATIONS DES GREVISTES ?

 

La manifestation est dirigée par le Comité civique de Potosí (Comité Cívico Potosinista ou Comcipo) qui réunit diverses organisations sociales dans la région.

Avec ce mouvement de grève, les manifestants exigent la construction d’une centrale hydroélectrique, de trois hôpitaux, de routes, d’un aéroport international, d’une usine de ciment et en appellent à des mesures efficaces pour préserver le Cerro Rico endommagé par l’exploitation minière, des exigences soumises aux autorités.

 

Les dirigeants de Comcipo, qui se sont également déployés à La Paz, ont rejeté plusieurs réunions avec les ministres du gouvernement d’Evo Morales et ont insisté pour être reçus par le président sud-américain en personne, qui, de son côté, a affirmé « il n’y a aucune raison de dialoguer » en précisant « que la plupart des demandes ont déjà été traitées ou sont en cours de traitement » !

 

Les revendications à Potosí ne sont pas récentes, il y a cinq ans déjà il y avait eu une grève similaire et plus de 300 touristes étrangers avaient été bloqués pendant près de 20 jours, et avaient dû finalement être évacués par avion.

Après notre visite de la mine le vendredi, nous prévoyons donc de partir le samedi matin de Potosi, nous n'avons plus rien à y faire et nous ne voulons pas restés bloquer ici, on ne sait jamais comment les choses vont évoluer, il vaut peut-être mieux ne pas traîner !

EN GALERIE NOTRE GALERE POUR SORTIR DE POTOSI !

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